Le département américain de la Justice a ouvert une enquête sur la fusillade de masse survenue à Buffalo, dans l'Etat de New York, pour crime de haine.

Le procureur général des Etats-Unis, Merrick Garland, a indiqué dans un communiqué samedi soir que le pays pleurait les victimes d'une "fusillade insensée et horrible" et que le département de la Justice "enquêtait sur cette affaire en tant que crime de haine et acte d'extrémisme violent à motivation raciale".

Il s'est engagé à mener "une enquête approfondie et rapide sur cette fusillade" et à demander "justice pour ces victimes innocentes".

Les forces de l'ordre fédérales, dont le FBI, travaillent avec la police de Buffalo et d'autres partenaires, selon le communiqué de M. Garland.

Au moins dix personnes ont été assassinées par un tireur dans un supermarché de Buffalo samedi après-midi. Trois autres personnes ont été blessées mais devraient survivre.

Le tireur, qui est en garde à vue, portait des vêtements de style militaire ainsi qu'un gilet pare-balles, et a ouvert le feu avec un fusil. L'attaque a été diffusée en direct sur une plateforme de jeux vidéos.

Sur les 13 victimes, onze sont afro-américaines et deux sont blanches, selon le commissaire de police de Buffalo, Joseph Gramaglia.

Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure (DHS), Alejandro Mayorkas, a été informé de la fusillade, selon un tweet officiel du département.

"Le DHS coordonne activement son action avec toutes les agences locales, étatiques et fédérales concernées et continuera à leur apporter le soutien total du département", a affirmé le tweet.

La Maison Blanche a également réagi à l'incident, le qualifiant de "fusillade horrible".

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, "continuera à être tenu informé tout au long de la soirée et demain, au fur et à mesure que d'autres informations apparaissent", selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.

"Le président et la première dame prient pour ceux qui ont perdu la vie et pour leurs proches", a-t-elle ajouté.