Dernière mise à jour à 10h11 le 05/12
Les dirigeants des 29 Etats membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) se sont réunis au nord de Londres mercredi pour un sommet qui a été émaillé de querelles, de divergences et d'insultes.
Un h?tel tranquille comprenant un terrain de golf dans le comté anglais du Hertfordshire a été transformé en une forteresse pour permettre aux participants de se rencontrer dans une zone fortement sécurisée, pour ce qui avait initialement été prévu comme une fête célébrant le 70e anniversaire de l'alliance.
Ce sont néanmoins des différends qui ont donné le ton pour ce sommet tant attendu de l'OTAN à Londres, le journal The Guardian rapportant mercredi qu'une vidéo a été publiée semblant montrer les dirigeants du monde plaisantant au sommet de l'OTAN au sujet du président américain Donald Trump.
La BBC a rapporté que les dirigeants de l'OTAN se réunissaient alors que les tensions entre ses membres mena?aient d'éclipser un sommet marquant le 70e anniversaire de l'alliance militaire.
Le rassemblement hautement chorégraphié, destiné à montrer l'unité de l'organisation, n'a pas été en mesure de cacher les profondes différences entre les Etats membres, a commenté le correspondant de la BBC sur les sujets de défense.
Les médias britanniques ont indiqué que la principale priorité de la réunion de mercredi serait la menace de la Turquie de bloquer un plan de l'OTAN pour la défense des pays baltes et de la Pologne à moins que l'OTAN ne dénonce les Kurdes syriens, et n'approuve par extension l'incursion turque en octobre dans le nord-est de la Syrie.
Avant le début du sommet de trois heures, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a déclaré qu'une solution à ce problème n'avait toujours pas été trouvée.
Il a déclaré lors d'un point de presse : "Je suis confiant dans le fait que nous serons en mesure de trouver une solution à la question liée à la mise à jour des plans de défense révisés".
Selon le chef de l'OTAN, il a discuté de la question mardi soir avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. "Nous travaillons sur la question en ce moment même", a-t-il confié.
Cette déclaration a été faite après le récent commentaire du président fran?ais Emmanuel Macron selon lequel l'OTAN est en état de "mort cérébrale".
L'h?te principal de la réunion, le Premier ministre britannique Boris Johnson, a déclaré mercredi en occultant les querelles qu'"il y a beaucoup, beaucoup plus qui nous unit que ce qui nous divise, et je pense que la chose sur laquelle chaque dirigeant ici est absolument résolu est l'importance vitale de l'OTAN pour notre sécurité collective".