La Chine et l'Afrique peuvent coopérer dans de nombreux domaines tels que le changement climatique, l'innovation technique et la réduction de la pauvreté, ont estimé mardi des responsables lors d'une conférence à Pretoria, la capitale sud-africaine.

Baptisée "Gouvernance et développement socioéconomique en Chine et en Afrique", elle a eu pour but de permettre des échanges d'expérience en matière de gouvernance et d'approfondir la coopération socioéconomique entre les deux parties.

L'ambassadeur de Chine en Afrique du Sud, Lin Songtian, a assuré que son pays était désireux de travailler avec tous les pays du monde pour le bien de l'humanité.

"A l'avenir, la Chine et les pays africains organiseront des conférences thématiques, des projets de recherche conjoints et des programmes de formation se concentrant sur des échanges d'expérience en matière de gouvernance", a-t-il dit.

"La Chine a démontré comment un pays pouvait se transformer lui-même par l'innovation et les technologies", a noté Daan du Toit, directeur général adjoint en charge de la coopération internationale et des ressources au ministère sud-africain de la Science et des technologies.

Notant qu'il y avait des opportunités de collaboration en la matière entre son pays, l'Afrique entière et la Chine, il a ajouté que cette dernière avait "exprimé un engagement fort envers ses partenaires africains" à ce sujet.

Le haut fonctionnaire a observé que la Chine et l'Afrique coopéraient dans le domaine des industries forestière, minière, manufacturière ou encore au sein de centres de recherche et que les perspectives de coopérations étaient radieuses.

Aggrey Tisa Sabuni, conseiller économique du président sud-soudanais Salva Kiir, a estimé que l'Afrique pouvait apprendre du leadership du Parti communiste chinois et de la stabilité de la Chine, lesquels sont propices à la croissance économique.

A ses yeux, le pays asiatique compte "un parti très fort", le PCC, lequel joue un "r?le majeur" dans la réalisation des visions de la Chine.