Dernière mise à jour à 08h58 le 25/11
Les responsables palestiniens ont annoncé dimanche qu'ils allaient organiser des manifestations contre les récentes déclarations du Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo sur la légalité des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie.
Des responsables de divers partis et factions ont déclaré que les manifestations débuteraient mardi par une "Journée de la colère", durant laquelle des manifestations auront lieu devant des postes de contr?le militaires en Cisjordanie.
Issam Baker, coordinateur des Forces nationales et islamiques palestiniennes à Ramallah, a indiqué à Xinhua que les factions s'étaient réunies avec des organisations de la société civile pour mettre au point des mesures populaires visant à condamner les récentes déclarations de Washington.
Le vice-président du Fatah, Mahmoud Aloul, a déclaré dimanche dans un communiqué de presse publié à l'issue d'une réunion de son parti que le Fatah avait défini "les principaux points d'un programme de lutte et d'un mouvement sur le terrain" afin de manifester son opposition au gouvernement américain et aux mesures du gouvernement israélien, qui "continue de violer les droits du peuple palestinien et de commettre des crimes contre nous".
M. Aloul a indiqué que la direction palestinienne réfléchissait en ce moment à divers moyens "de défendre la cause palestinienne".
Le Secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat, a déclaré à la cha?ne de radio palestinienne officielle "Voix de la Palestine" que la Palestine adresserait toutes les questions encore en suspens à la Commission générale de la Cour pénale internationale (CPI) le mois prochain.
La Palestine va notamment demander au Conseil judiciaire de la CPI d'ouvrir une enquête sur "les crimes de l'occupant israélien", et de "publier la liste des entreprises faisant commerce de produits fabriqués dans des colonies israéliennes illégales", a-t-il affirmé.
Il a ajouté que les organisations internationales de défense des droits de l'homme devaient "défendre les droits de l'homme, lutter contre les crimes de guerre, et ne se plier au chantage politique d'aucun pays".
La Palestine a rompu ses relations politiques avec les Etats-Unis après que le président américain Donald Trump a annoncé en décembre 2017 qu'il reconnaissait Jérusalem comme capitale d'Isra?l.