Dernière mise à jour à 16h03 le 19/09
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a jugé dimanche qu'une science "plus forte" et "plus connectée" avait un r?le crucial à jouer dans les efforts mondiaux visant à mettre fin à l'extrême pauvreté et aux changements climatiques.
"La science est essentielle pour faire de cette vision une réalité. Mais pas n'importe quelle science : nous avons besoin d'une science plus forte, plus connectée", a-t-il dit à l'occasion de la remise du rapport de synthèse du Conseil consultatif scientifique, qu'il a créé en septembre 2013. Pour lui, la science doit être davantage intégrée à l'élaboration des politiques publiques.
Dans ce rapport, d'éminents scientifiques du monde entier appellent les décideurs à mieux utiliser la science et à investir davantage dans la recherche scientifique, les technologies et l'innovation. Ceci pourrait "changer la donne dans la gestion de presque tous les défis mondiaux les plus pressants".
"Nous sommes à une période critique de l'histoire de l'humanité", a noté M. Ban. "Nous sommes la première génération en mesure de mettre fin à l'extrême pauvreté et la dernière à pouvoir échapper à la menace de changements climatiques débridés".
Ces objectifs, qui figurent dans l'Agenda 2030 pour le développement durable, "nous donnent un plan pour la paix, la dignité, la prospérité et les opportunités pour tous dans une planète saine", a-t-il poursuivi.
Le secrétaire général des Nations Unies a estimé que le Conseil consultatif scientifique avait joué un r?le important en contribuant à définir un nouveau programme global et à améliorer la compréhension par l'ONU des défis et des opportunités en matière de développement durable.