Dernière mise à jour à 10h20 le 02/09
Un haut responsable des Nations Unies a déclaré une nouvelle fois jeudi qu'il était urgent pour les organisations humanitaires de pouvoir atteindre les zones assiégées en Syrie.
"Nous n'avons été en mesure d'atteindre que trois des 18 zones assiégées en ao?t, Deir-ez-Zor par largages aériens, Al-Waer avec deux convois, et l'est d'Harasta avec un convoi. Cela ne représente qu'un tiers ou moins de la population des zones assiégées", a dit le conseiller de l'envoyé spécial pour la Syrie, Jan Egeland, lors d'un point de presse à Genève, à l'issue d'une réunion du groupe de travail sur l'humanitaire.
"On nous empêche de nous rendre dans la plupart des zones assiégées et c'est navrant", a-t-il ajouté.
Il a cité le cas de Darayya, dont la population a renoncé la semaine dernière après quatre ans de siège, et qui n'avait pu être atteinte que par un seul convoi malgré des demandes d'accès toutes les semaines par l'ONU et ses partenaires.
"Il y a maintenant des craintes urgentes concernant les communautés à Al-Waer, Moadameya, Madaya, Foah et Kefraya. Elles ont toutes peur pour leur avenir, et nous devons briser les sièges", a dit M. Egeland.
De son c?té l'envoyé spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, a souligné que l'ONU soutenait les discussions ces jours-ci entre responsables militaires et diplomatiques russes et américains pour relancer la dynamique permettant une cessation des hostilités.