Un responsable du mouvement islamique du Hamas a déclaré mercredi que la fusillade survenue à Tel Aviv et qui a causé la mort de quatre Israéliens est une réponse aux crimes d'Isra?l contre les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza.

Mushir al-Masri, haut responsable du Hamas, a indiqué à Xinhua que son mouvement "bénit cette attaque, qui est une réponse aux crimes d'Isra?l à Gaza et en Cisjordanie".

Plus t?t mercredi soir, les médias israéliens ont rapporté que deux Palestiniens armés venant de la ville d'Hebron, située dans le sud de la Cisjordanie, sont entrés dans un supermarché à Tel Aviv et ont ouvert le feu sur les personnes présentes, tuant quatre Israéliens et en blessant trois autres.

Une porte-parole de la police israélienne a déclaré dans un communiqué de presse que les deux assaillants avaient été arrêtés et que l'un deux était en train d'être interrogé.

Les deux Palestiniens, cousins, viennent du village de Yatta, près d'Hebron, selon le communiqué de la porte-parole.

"Cette opération a été menée après une période où certains pensaient que l'Intifada (le soulèvement des Palestiniens) ... avait pris fin grace aux arrestations et à la coopération de sécurité, mais cela prouve que l'Intifada est toujours d'actualité", a affirmé Mushir al-Masri.

Le Hamas a fait savoir dans un communiqué en ligne publié en Cisjordanie que les deux Palestiniens qui avaient lancé l'attaque "sont des membres du Hamas".

Le Hamas n'a pas directement revendiqué la responsabilité de l'attaque, mais a indiqué dans son communiqué que les assaillants, Khaled Makhamra et Mohamed Makhamra, sont les neveux de deux membres du Hamas emprisonnés en Isra?l.

Parallèlement, le Front populaire de libération de la Palestine a déclaré dans un communiqué que cette attaque "est une réponse naturelle aux violations quotidiennes d'Isra?l, particulièrement concernant les exécutions sommaires quotidiennes de Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza".

"C'est un message lancé aux Sionistes : la résistance armée est le seul moyen pour reprendre nos droits", ajoute le communiqué.