Dernière mise à jour à 10h23 le 21/12
Le gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite a annoncé dimanche que le fragile cessez-le-feu de sept jours serait prolongé d'une semaine à condition que le groupe chiite houthi et ses alliés respectent la trêve.
Le ministre yéménite des Affaires étrangères récemment nommé, Abul-Malik Almekhlafi, qui dirige une délégation du gouvernement aux négociations de paix avec les Houthis en Suisse a déclaré la prolongation du cessez-le-feu lors d'une conférence de presse à Aden.
Le chef de la diplomatie yéménite a indiqué que "le président Abd-Rabbo Mansour Hadi lui avait demandé d'annoncer une prolongation du cessez-le-feu à condition que l'autre partie (les Houthis) le respectent également".
Les délégations des deux parties en guerre au Yémen ont convenu de reprendre les négociations pour un nouveau cycle qui commencera le 14 janvier dans un pays d'Afrique, selon des sources gouvernementales.
Les deux parties ont promis de respecter le cessez-le-feu parrainé par l'ONU, qui a co?ncidé avec le commencement des négociations de paix le 15 décembre, mais plusieurs violations de la trêve ont eu lieu à Taiz et ailleurs.
Au lendemain de l'entrée en vigueur de l'armistice, les rivaux yéménites en guerre ont échangé des accusations de violation du cessez-le-feu avec des combats et des tirs qui se poursuivent dans les provinces du nord du pays.