Le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé dimanche soir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza en rappelant aux parties prenantes qu'elles sont tenues de respecter le droit humanitaire international, notamment concernant la protection des civils. De son c?té le secrétaire général Ban Ki-moon a rencontré le président palestinien, Mahmoud Abbas à Doha, au Qatar.
Les 15 membres du Conseil ont également souligné qu'il est nécessaire et urgent d'améliorer la situation humanitaire, notamment par des pauses humanitaires, telles que celle qui a été observée la semaine dernière suite à l'initiative du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry.
De son c?té, le Secrétaire général est arrivé samedi à Doha, qui est la première étape de sa visite d'une semaine au Moyen-Orient. M. Ban a condamné le regain de violence entre Israéliens et Palestiniens, affirmant que son déplacement dans la région est "un voyage de paix et de solidarité".
"Les habitants de la région vivent des moments tendus et difficiles. Trop de civils innocents meurent. Trop de femmes et d'enfants sont victimes d'attaques épouvantables. Trop de gens vivent dans la peur constante du prochain missile, de la prochaine frappe aérienne, de la prochaine attaque à la roquette", a déclaré le chef de l'ONU devant les journalistes à l'issue de son entretien avec des dirigeants qataris.
Le secrétaire général a une nouvelle fois demandé à toutes les parties de respecter le droit international humanitaire, en soulignant que la "violence doit cesser maintenant".
M. Ban a confirmé qu'au cours de son voyage dans la région, il va continuer de faire pression pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et la fin immédiate de l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza et les tirs de roquettes par le Hamas et le Jihad islamique.
Selon le secrétaire général, il n'y a qu'une seule fa?on d'éviter le cycle de la guerre et de l'insécurité perpétuelle pour tous - et c'est en s'attaquant aux causes profondes du conflit. Cela signifie un retour à la table des négociations et des pourparlers pour une solution à deux Etats. Les Israéliens et les Palestiniens ont besoin de se sentir en sécurité. Les Palestiniens, mais aussi les Israéliens, ont besoin de voir l'espoir se profiler à l'horizon. Et toutes les parties doivent être assurées que le droit international humanitaire compte - et qu'il y aura une reddition de comptes et de la justice pour les crimes commis par toutes les parties.