L' agression mortelle sur un compound diplomatique à Benghazi, en Libye , aurait pu être évitée si les responsables américains avaient tenu compte des avertissements, selon un comité du Sénat.
La Commission de renseignement du Sénat américain qui enquête sur l'attaque du 11 Septembre 2012, où quatre Américains ont été tués, dont l'ambassadeur Chris Stevens, ont indiqué que des responsables avaient ignorés les menaces concernant des cibles occidentales et échoué pour améliorer la sécurité.
Le rapport, publié ce mercredi, montre également des analystes inexactes quant aux protestations et raison de la violence.
Le rapport de la commission a émis 18 recommandations visant à améliorer la sécurité dans les postes diplomatiques et de renseignement à l'étranger.
Le document très critique, affirme que l'armée américaine n'a pas été positionné pour aider les Américains dans le besoin, même si le chef de Commandement pour l'Afrique avait proposé des équipes de sécurité, que M. Stevens avait rejeté quelques semaines avant l'attaque.
Des menaces ont plané sur l'administration Obama, vivement critiquée, comme les déclarations publiques de l'ambassadeur de l'ONU, Susan Rice, dans lesquelles elle a d'abord fustigé la violence des manifestations de la foule suite à la diffusion d'un film anti-islamique.
Des groupes militants liés à Al-Qa?da ont ensuite été blamés pour les attaques.