Deux auteurs de la profanation de trois mosquées dans la localité de Genk, dans l'est de la Belgique, ont été arrêtés et privés de liberté, a rapporté lundi le quotidien flamand DE STANDAARD, citant le parquet de Tongres.
Trois mosquées turques ont été profanées dans la nuit de jeudi à vendredi à Genk. Des individus y ont barbouillé des têtes de porc, des croix gammées, des slogans racistes et des insultes. Dimanche, l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) a fermement condamné dans un communiqué ces "actes odieux de racisme, d'islamophobie et de vandalisme", appelant les musulmans à la retenue et au calme.
"Malgré le caractère choquant des faits commis, l'EMB enjoint les musulmans à ne pas répondre à la provocation, si ce n'est pas par des voies pacifiques et légales, conformément à ce que l'Islam préconise", a déclaré le président de l'EMB, Semsettin Ugurlu.
L'EMB a également invité "les dirigeants et les fidèles des mosquées de Genk à ouvrir leurs portes à leurs concitoyens non musulmans, dans un esprit de paix et de tolérance. L'ouverture et le dialogue sont les seules voies qui mènent au vivre-ensemble".
Grace aux témoignages de voisins et aux images de caméras de surveillance placées à proximité de la mosquée de Sledderlo (Genk), deux suspects ont pu être identifiés, puis arrêtés par la police, a précisé DE STANDAARD.