Le gouvernement américain a déclaré jeudi qu'il n'était pas en mesure de dire, en ce moment, si les armes chimiques avaient été utilisées en Syrie alors que l'on cherche à recueillir les informations sur ce qui s'est passé sur le terrain.
"Nous nous concentrons chaque minute de chaque jour depuis que ces événements ont eu lieu hier, en faisant tout notre possible pour établir les faits", a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain Jen Psaki lors d'un point de presse.
Il a affirmé que le président américain Barack Obama avait demandé aux services de renseignement de "rassembler de toute urgence des informations complémentaires" sur les allégations relatives à l'utilisation des armes chimiques par l'armée gouvernementale syrienne.
L'opposition syrienne a accusé l'armée gouvernementale syrienne d'avoir tué 1.300 personnes en utilisant des armes chimiques mercredi dans la banlieue de Damas, capitale de la Syrie. Cette accusation, rejetée par le gouvernement syrien, est intervenue deux jours après qu'un groupe d'inspecteurs de l'ONU commencent une enquête sur l'allégation d'usage d'armes chimiques en mars.
Le président Obama avait déclaré auparavant que l'utilisation d'armes chimiques dépasse "la ligne rouge" et pourrait entra?ner une intervention américaine.
Le chef d'état-major des armées des Etats-Unis, le général Martin Dempsey, a affirmé que la raison pour laquelle les Etats- Unis hésitent à intervenir en Syrie est qu'aucune faction rebelle syrienne ne s'engage jusqu'ici à soutenir les intérêts américains une fois qu'elle prend le pouvoir.
Parallèlement, le gouvernement américain cherche à coopérer avec ses alliés pour enquêter sur l'usage d'armes chimiques en Syrie, a déclaré Psaki.