Le président des Etats-Unis Barack Obama et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ont convenu jeudi de poursuivre leur coordination en matière de pourparlers de paix avec les Palestiniens.
Au cours d'une conversation téléphonique, le président américain a indiqué que les parties concernées avaient encore beaucoup de travail à faire pendant les négociations, mais a promis un soutien complet envers les efforts de paix, selon un communiqué de la Maison Blanche.
Les deux leaders politiques ont convenu de poursuivre une coordination étroite, a noté le communiqué. M. Obama a également loué le "leadership et le courage" du dirigeant israélien pour son r?le dans la reprise des négociations sur le statut définitif.
A l'issue d'une rencontre tenue lundi et mardi à Washington entre les négociateurs en chef des deux parties visant à établir l'emploi du temps et les procédures des négociations, Isra?l et les Palestiniens ont convenu d'entamer des négociations officielles sur le statut définitif au cours des deux prochaines semaines, soit en Isra?l ou sur les territoires palestiniens.
Ils se sont également mis d'accord pour aborder toutes les questions relatives au statut définitif -- Jérusalem, la sécurité, les colonies juives, les frontières et les réfugiés -- ainsi que toutes les autres questions fondamentales.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, instigateur de cette reprise de pourparlers grace à une navette diplomatique intensive dans la région, a déclaré mardi que l'objectif des Etats-Unis, d'Isra?l et des Palestiniens "sera de parvenir à un accord sur le statut définitif dans les neuf prochains mois."
La veille du début des pourparlers entre négociateurs israéliens et palestiniens à Washington, le cabinet israélien a accepté de libérer 104 prisonniers palestiniens détenus depuis longtemps, tout en ralentissant l'expansion des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Les derniers pourparlers directs entre M. Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas tenus en septembre 2010 s'étaient rompus après trois semaines à peine en raison du refus du Premier ministre israélien d'étendre l'interdiction de construire des colonies en Cisjordanie.