A un peu moins d'un an des élections municipales de mars 2014, le Parti pour un mouvement populaire (UMP, opposition) espère bien reconquérir certaines villes clés perdues lors des précédentes élections de 2008, selon Le Figaro.
"Depuis 2002, tous les rendez-vous électoraux locaux ont tourné au camouflet pour la majorité de droite. Sans exception. Aujourd'hui dans l'opposition, l'UMP espère bien un retour de balancier en sa faveur à l'occasion des municipales de mars 2014", estime mardi le quotidien Le Figaro.
Le journal explique que plus de 120 villes d'au moins 10 000 habitants avaient basculé de droite à gauche en 2008, parfois dès le premier tour, et que onze métropoles de plus de 100 000 habitants avaient également été prises par la gauche.
"C'est dans le panier des villes conquises il y a cinq ans que l'UMP espère asseoir sa victoire en 2014", résume Le Figaro, qui précise que "pour rendre la victoire incontestable, la droite espère également reprendre Paris, perdue en 2001".
"Encore faut-il ne rien perdre par ailleurs", nuance le quotidien de droite, notant que si certaines grandes villes comme "Bordeaux, Nice ou N?mes semblent hors de portée pour la gauche, le sort de Mulhouse, Aix-en-Provence, Avignon, Nancy et Perpignan est plus incertain".
"Si on ne parvient pas à reconquérir Paris et Toulouse et que la gauche prend Marseille, peu importent les autres résultats, cela sonnera comme une défaite pour nous", explique un expert électoral de l'UMP.
Quant à d'hypothétiques alliances avec le Front National (FN, extrême-droite), la direction de l'UMP a rejeté cette possibilité en brandissant la menace de l'exclusion, à l'image du candidat UMP Arnaud Cléré de la Somme (nord) exclu du parti en mai suite à un accord passé avec le candidat FN local.