Le nouveau parlement italien a tenu sa première session vendredi dans un contexte d'impasse politique, et les trois partis politiques n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur les présidents de la Chambre des députés et du Sénat.
Le premier tour de l'élection n'a abouti à rien dans les deux chambres, le Mouvement 5 Etoiles (M5S), parti anti-establishment qui détient le pouvoir d'équilibre, soutenant ses candidats.
Des blocs de députés des autres partis ont coulé des bulletins vierges dans le cadre de la stratégie pour sonder les intentions des uns et des autres.
D'autres élections étaient attendues vendredi soir, et pourraient se poursuivre samedi pour atteindre l'accord qui servira de premier test sur la capacité des partis à travailler ensemble pour former un gouvernement.
Après la nomination des présidents, le président Giorgio Napolitano lancera des négociations officielles pour attribuer un mandat pour former un gouvernement. Si cette tentative échouait, un retour anticipé au vote serait une alternative probable, selon les observateurs locaux.
L'incertitude politique dans la troisième plus grande économie d'Europe a provoqué de l'incertitude dans la communauté internationale, qui espérait que l'Italie serait capable de former un gouvernement apte à élever son économie frappée par la récession.