La violence implacable, les déplacements massifs et les dégats dans le conflit syrien font qu'une génération d'enfants risque d'être marquée à vie, a indiqué mardi l'UNICEF.
Des millions d'enfants voient leur passé et leur avenir dispara?tre sous leurs yeux, dans les décombres et la destruction d'un conflit prolongé, le risque s'accro?t chaque jour d'en faire une génération perdue, a affirmé le directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake.
Selon son dernier rapport sur la situation des enfants syriens, l'accès à l'eau a diminué de deux tiers dans les zones où les combats sont les plus acharnés, une école sur cinq est détruite ou endommagée ou sert d'abri aux familles déplacées.
Les h?pitaux et cliniques ne sont plus que ruines et leur personnel qualifié s'est enfui. Les enfants sont traumatisés, car ils voient des membres de leur famille ou des amis se faire tuer et qu'ils sont terrifiés par les images et les bruits de la guerre.
"Nous exhortons toutes les parties à permettre un accès sans entraves aux enfants touchés par les violences", a indiqué M. Lake, tout en s'engageant à répondre aux besoins de la population à condition de recevoir les fonds nécessaires.
Grace aux efforts de l'UNICEF, 4 millions de personnes ont accès à de l'eau potable en Syrie. Des unités sanitaires ont aider à vacciner jusqu'à 1,5 million d'enfants contre la rougeole et la polio. Quelque 75.000 enfants sont inscrits à présent dans des écoles.
Dans des pays voisins, l'UNICEF aide plus de 300.000 enfants réfugiés en leur procurant de l'eau salubre, un assainissement adéquat, une éducation et des soins.