Le Conseil de sécurité des Nations unies a jusqu'ici échoué s'agissant de la crise en Syrie, malgré les informations répétées de crimes et de violations généralisés ou systématiques fournies par des organisations internationales et la société civile, a affirmé lundi à Genève la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay.
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, la Commission internationale d'enquête sur la Syrie, les organisations de la société civile et les procédures spéciales du Conseil ont fourni des informations sur des crimes et des violations aux droits de l' homme commises en Syrie, a souligné Mme Pillay, lors de l' ouverture de la 22 e session du conseil des droits de l'homme de l' ONU qui se tient jusqu'au 22 mars à Genève.
La Haut-Commissaire a également déploré que malgré certaines avancées, de nombreux problèmes subsistent dans le domaine des droits de l'homme, en particulier en Palestine, au Sri Lanka, en République démocratique du Congo, au Mali.
Néanmoins, pour la Haut-Commissaire, le Conseil des droits de l'homme a gagné en crédibilité depuis sa création en 2006.