Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, a déclaré mardi qu'un décret religieux (fatwa) concernant l'interdiction des armes nucléaires est obligatoire en République islamique, qui est prête à l'enregistrer comme un "document international".
En février 2012, le leader suprême iranien, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que le pays considère la recherche et l'acquisition d'armes nucléaires comme un "péché".
S'adressant aux journalistes lors de son point de presse hebdomadaire, M. Mehmanparast a déclaré que l'Iran a répété son opposition à l'utilisation d'armes de destruction massive (ADM) et est "prêt pour que cette fatwa soit enregistrée comme un document international".
L'enregistrement de la fatwa comme un document international aidera à désarmer les pays occidentaux, qui tentent d'imposer leurs points de vue sur l'Iran, a-t-il souligné, exhortant un terme à la querelle entre l'Occident et l'Iran sur le programme nucléaire de ce dernier.
Les remarques du porte-parole sont venues un jour avant le nouveau tour de négociations entre l'Iran et une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Téhéran.
L'Iran et l'AIEA a tenu une réunion en décembre 2012 sur les questions en suspens des activités nucléaires de l'Iran. Les deux parties ont annoncé des progrès dans leurs négociations vers un accord qui, selon l'AIEA, pourrait lui permettre de reprendre l'enquête sur les installations nucléaires de l'Iran.
L'AIEA souhaite la finalisation du cadre lors du nouveau tour de discussions à Téhéran mercredi et le début de sa mise en ?uvre bient?t.
Mardi, le porte-parole iranien a exprimé l'espoir que "tous les droits nucléaires" de son pays soient reconnus et que le nouveau tour de négociations avec l'AIEA portent des fruits dans un proche avenir.
L'Iran est également prêt à prendre des mesures pour répondre aux préoccupations concernant la technique de ses activités nucléaires, a-t-il conclu.