Le ministre fran?ais de la Défense Jean-Yves Le Drian a affirmé mardi en fin de journée à Paris que "1.700 militaires" fran?ais étaient ce mardi engagés dans l'opération Serval pour repousser les islamistes au Mali, dont 800 sur le territoire malien.
"Douze chasseurs, cinq avions ravitailleurs sont actuellement engagés", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. Les chasseurs opèrent "depuis le Tchad et depuis Bamako", a-t-il ajouté.
"Les développements à venir seront marqués par trois efforts importants", a-t-il poursuivi.
"Premièrement, nous poursuivons les frappes sur les capacités des groupes terroristes au nord et sur l'ensemble du territoire malien pour diminuer leur potentiel", a-t-il dit. "Deuxièmement, nous poursuivons la montée de notre dispositif aéro-terrestre et, troisièmement, nous soutenons en coordination avec nos partenaires européens l'accélération de la force africaine", a-t-il ajouté.
Il a ajouté que contrairement à ce qui avait été annoncé dès le premier jour de l'opération le 11 janvier, la ville de Konna, dans le centre du Mali, n'avait pas été reprise aux "groupes terroristes" par les forces maliennes.
Cette ville située au centre du Mali, dont la chute avait déclenché l'intervention des forces fran?aises au Mali, constituait le premier objectif de l'opération.
"Sur le fuseau Est, nous avons pu stopper l'offensive et les moyens des groupes terroristes, qui se sont répartis entre Douentza et Gao, et à cette heure, la ville de Konna n'a pas encore été reprise par les forces armées maliennes", a dit M. Le Drian lors de la conférence de presse.
Sur "le fuseau Ouest", les groupes islamistes qui ont pris lundi la ville de Diabaly étaient encore "très présents" et ils " menacent le sud" du pays, toujours selon le ministre.