La directrice générale de l'Unesco Irina Bokova a appelé les acteurs du marché de l'art à vérifier l'origine des objets culturels soumis à la vente, a-t-on appris vendredi d'informations publiées par l'Unesco.
"Les biens culturels constituent des vecteurs uniques de reconnaissance et de promotion de l' identité des peuples. Grace à leur circulation, le savoir, les échanges culturels et scientifiques sont stimulés, et le dialogue entre les nations est encouragé, créant ainsi les conditions nécessaires au respect mutuel et à la paix... Mais le trafic illicite de ces biens porte des atteintes graves, souvent irréversibles, au patrimoine culturel de l' humanité", a déclaré Mme Bokova.
Elle souhaite attirer de nouveau l' attention du marché de l' art sur le problème très sensible du trafic de biens archéologiques dont la provenance licite est extrêmement difficile à démontrer.
La directrice générale a donc appelé à la responsabilité des professionnels et à l'application stricte de leurs règles de déontologie afin d' utiliser tous les moyens à leur disposition pour vérifier scrupuleusement l'origine des pièces proposées aux acquéreurs, en conformité avec les principes et l'esprit des Conventions de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l' importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels.