Dernière mise à jour à 08h51 le 20/03
Un policier de la région autonome ou?ghoure du Xinjiang de la Chine a raconté vendredi à la 52e session en cours du Conseil des droits de l'homme des Nations unies (ONU) à quel point il se sentait furieux chaque fois qu'il repensait aux incidents terroristes auxquels il avait autrefois fait face.
Waresijiang Maimaiti, qui travaille depuis 13 ans au commissariat de police du bourg d'Otbeshi du district de Wushi de la préfecture d'Aksu au Xinjiang, a indiqué au Conseil qu'en tant que policier, il avait été confronté à de multiples incidents terroristes il y a quelques années et qu'il avait été témoin de lourdes pertes humaines parmi les populations innocentes et d'immenses pertes matérielles que ces incidents avaient infligées, ainsi que d'importants dommages à la stabilité sociale et d'énormes souffrances des membres de tous les groupes ethniques.
"Ces incidents ont gravement violé les droits des personnes à la vie, à la subsistance et au développement. Je me sens furieux à chaque fois que j'y pense", a-t-il déclaré.
Le terrorisme est une menace pour l'humanité et les terroristes sont nos ennemis communs, a-t-il affirmé, ajoutant que la lutte du Xinjiang contre le terrorisme et les crimes connexes, qui est fondée sur le droit, était une mesure juste pour assurer la sécurité de la vie et des biens des populations, maintenir la stabilité sociale et protéger les droits de l'homme.
"Sans cibler aucune ethnie spécifique et sans faire l'objet d'aucune discrimination ethnique, les efforts de déradicalisation du Xinjiang représentent un outil essentiel pour prévenir et punir l'extrémisme et lutter contre le terrorisme", a-t-il souligné.