Un porte-parole de la Mission permanente de la Chine auprès des Nations Unies a réfuté mardi les accusations sans fondement portées contre la Chine par la partie américaine.

Le représentant permanent des Etats-Unis auprès de l'ONU a publié mardi une déclaration profitant de l'occasion de la Journée internationale des victimes de disparition forcée pour lancer des accusations sans fondement contre la Chine et s'ingérer dans les travaux des organisations internationales, a indiqué le porte-parole.

"La Chine s'y oppose catégoriquement et les réfute'', a dit le porte-parole.

La disparition forcée est un acte extrême de violation des droits de l'homme qui est interdit et puni par les pays conformément à la loi, a affirmé le porte-parole, notant qu'en tant que pays régi par l'Etat de droit, la Constitution et les lois de la Chine stipulent clairement que les citoyens jouissent de la liberté personnelle, et qu'aucune organisation ni individu ne peut illégalement restreindre la liberté personnelle des autres.

"Nous nous opposons fermement à toute forme de disparition forcée", a noté le porte-parole.

Le porte-parole a souligné que depuis un certain temps, les Etats-Unis fabriquent des mensonges et s'expriment beaucoup sur les problèmes liés au Xinjiang. Ils parlent de la protection des droits de l'homme, mais ce qu'ils veulent vraiment, c'est utiliser le Xinjiang pour contr?ler la Chine. Leurs arrière-pensées ont déjà été dévoilées au grand jour.

A l'heure actuelle, la population au Xinjiang jouit de la sécurité et de la stabilité, et vit et travaille dans la paix et le bonheur. Les droits de l'homme de tous les groupes ethniques sont pleinement protégés. Il n'y a pas du tout de "disparition forcée" au Xinjiang, a souligné le porte-parole.

Les Etats-Unis se sont toujours présentés comme un "juge des droits de l'homme" et un "défenseur des droits de l'homme". Mais le fait est que le pays conna?t de graves problèmes de disparition forcée et un piètre bilan en matière de droits de l'homme qui s'aggrave de jour en jour, a poursuivi le porte-parole, citant les faits suivants :

Le massacre systématique des populations autochtones aux Etats-Unis depuis leur indépendance en 1776 a fortement décimé la population amérindienne. Il ne s'agit pas seulement d'une disparition forcée, mais d'un génocide dont les preuves sont inattaquables.

Depuis plus de dix ans, les guerres menées par les Etats-Unis au nom de la lutte contre le terrorisme ont co?té la vie à plus de 929.000 personnes. Le pays a également construit des prisons à l'étranger, comme le camp de détention de Guantanamo Bay, où il a commis toute une série de violations des droits de l'homme.

Les Etats-Unis accordent peu d'attention au droit à la vie et à la santé de leur propre population. En raison d'un tel mépris, 1.040.000 Américains ont perdu la vie pendant la pandémie de COVID-19. Rien qu'en 2021, la violence armée a fait plus de 44.000 victimes dans le pays. Il s'agit de disparitions forcées permanentes causées par l'inaction du gouvernement.

La déclaration publique du représentant permanent des Etats-Unis est la dernière preuve de la diplomatie coercitive des Etats-Unis et de leur ingérence arbitraire dans les travaux de l'ONU et d'autres organisations internationales, a souligné le porte-parole de la mission chinoise auprès de l'ONU.