Dernière mise à jour à 08h37 le 18/02
Au moment où la Chine lutte de toutes ses forces contre l'épidémie du nouveau coronavirus, certains politiciens américains semblent mettre en place une triste comédie, qui laisse pantois le reste du monde.
Lors de la 56e conférence de Munich sur la sécurité, qui s'est déroulée entre vendredi et dimanche dernier en Allemagne, de hauts responsables américains, notamment le secrétaire d'Etat Mike Pompeo et la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, étaient occupés à vendre de fausses craintes de la Chine.
Ils ont tenté de présenter Beijing comme un antagoniste idéologique de l'Occident et une menace pour ce qu'ils considèrent comme l'ordre mondial dirigé par les Etats-Unis, et se sont efforcés d'entacher la réputation de la société de haute technologie chinoise Huawei dans le but de l'empêcher de mener une coopération dans le domaine de la 5G avec les alliés européens des Etats-Unis.
Un livre récemment publié, intitulé "Fausses craintes : les relations entre les Etats-Unis et la Chine", affirme que "Washington est actuellement assiégée par des faucons politiques. A leurs yeux, la Chine est en effet une source de crainte".
Ce livre, écrit par l'universitaire chinois Xin Jiyan, propose un récit rationnel sur les aspects historiques, culturels et économiques des relations entre la Chine et les Etats-Unis, et démontre qu'il est grand temps que les faucons anti-chinois de Washington abandonnent leur mentalité de jeu à somme nulle.
Dans l'univers de ces décideurs américains qui considèrent la Chine comme un rival stratégique, les Etats-Unis devraient toujours demeurer les ma?tres du jeu, et les autres, même les alliés européens de Washington, seraient toujours tenus de les suivre.
Soucieux de se faire les garants de la politique "America First" (L'Amérique d'abord), les promoteurs du jeu à somme nulle de Washington ont mené une campagne tarifaire mondiale contre la quasi-totalité des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, ont attaqué le multilatéralisme en paralysant des institutions de gouvernance mondiale aussi importantes que l'Organisation mondiale du commerce, et ont cherché à saboter les capacités croissantes de la Chine dans des domaines clés, dont la prochaine génération de communications mobiles, en essayant d'exclure Huawei des services de la 5G.
"Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé" : peut-être la franchise cynique de M. Pompeo lors d'un événement à l'Université du Texas A&M l'année dernière fait-elle bien la preuve de la forte dépendance de Washington envers son statut de numéro un.
Il semble que ces hommes politiques américains vivent encore dans le vieux monde où la force prime sur le droit et où le gain des uns est la perte des autres. C'est pourtant dans un monde différent que nous vivons aujourd'hui, dans lequel aucune nation ne devrait être placée au-dessus des autres, et où tous les pays doivent se rassembler dans une meilleure communauté de destin pour l'humanité.
Dans ce monde de plus en plus interconnecté, l'essor de la Chine n'entra?ne pas nécessairement le déclin des Etats-Unis ou du bloc occidental. La lutte actuelle contre l'épidémie du nouveau coronavirus nous rappelle que le destin de toutes les nations est étroitement lié.
Depuis que l'épidémie a éclaté en Chine, le gouvernement chinois a pris des mesures rapides et résolues pour empêcher le virus mortel de se propager davantage. Il partage également des informations avec le reste du monde et renforce la coopération internationale en temps opportun.
Dans ce village mondial, personne ne peut demeurer isolé face à une telle crise ainsi qu'à de nombreux autres défis mondiaux tels que le changement climatique et le terrorisme.
Washington doit reconna?tre cette nouvelle tendance mondiale, abandonner la mentalité de jeu à somme nulle et travailler avec la Chine ainsi qu'avec d'autres pays pour faire de ce monde un endroit meilleur. Agiter le spectre d'une peur factice envers la Chine ne sert les intérêts de personne.