Dernière mise à jour à 10h50 le 15/02
La réponse de la Chine à l'épidémie de nouveau coronavirus est remarquable et la communauté internationale partage un intérêt commun à collaborer pour lutter contre l'épidémie, a déclaré à Xinhua le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d'urgence de l'ONU, Mark Lowcock.
Commentant les mesures prises par la Chine pour lutter contre l'épidémie, M. Lowcock a salué "l'accord assez large" du pays pour essayer avant tout de "contenir le virus et sa propagation".
Beaucoup de mesures qui ont été prises devraient avoir cet effet en Chine, a-t-il dit.
M. Lowcock a également salué les efforts de la Chine pour empêcher la propagation du nouveau coronavirus au-delà de la Chine, ajoutant que la Chine faisait des efforts pour "gagner du temps pour en savoir plus sur le virus et comment le traiter".
"Nous devons comprendre le virus, puis nous devons développer un moyen pour diagnostiquer les personnes qui peuvent en être atteintes", a indiqué M. Lowcock, ajoutant que l'une des priorités était de voir ce qui pouvait être fait pour développer de nouvelles thérapies.
"Le secrétaire général, le chef de l'Organisation mondiale de la santé et tous les hauts fonctionnaires des Nations Unies admirent vraiment la manière dont la Chine essaie de résoudre ce problème", a-t-il ajouté.
Le responsable de l'ONU a également appelé à une coopération mondiale pour lutter contre l'épidémie.
"C'est vraiment un exemple classique d'un cas où les intérêts de tout le monde sont mieux servis par la collaboration. Et tout le monde doit reconna?tre les efforts remarquables que la Chine déploie pour résoudre ce problème", a-t-il déclaré.
Quant à l'appel lancé mercredi par Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, selon lequel la communauté internationale devrait "accro?tre la confiance mutuelle, favoriser la prise de conscience d'une communauté de destin pour l'humanité, s'opposer à la politisation des problèmes de santé et ne laisser aucun terrain ou espace à tout commentaire raciste, discriminatoire ou stigmatisant", M. Lowcock a indiqué qu'il s'agissait de "mots extrêmement sages".
"Ils représentent pleinement le point de vue des Nations Unies selon lequel le virus ne connait pas de frontières. Le virus ne fait pas de distinction entre une sorte de personne et une autre sorte de personne. Le virus a le potentiel d'affecter tout le monde", a-t-il dit.