Dernière mise à jour à 08h42 le 16/07
La Chine a exprimé lundi son appréciation concernant la lettre signée par 37 ambassadeurs étrangers aux Nations unies à Genève pour soutenir sa position quant aux questions liées à la région autonome ou?goure du Xinjiang.
Les ambassadeurs de 37 pays, dont le Pakistan, l'Arabie saoudite, l'Algérie, la Russie et Cuba, ont envoyé une lettre conjointe au président du Conseil des droits de l'homme des Nations unies et au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, saluant les avancées en matière de droits de l'homme au Xinjiang et ses résultats en matière de contre-terrorisme et de déradicalisation.
La Chine apprécie l'objectivité et l'équité de ces pays, a déclaré Geng Shuang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'un point presse.
Dans leur lettre, les ambassadeurs ont indiqué avoir pris note avec satisfaction du respect et de la protection des droits de l'homme en Chine dans le processus de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation.
Selon M. Geng, face au grave défi du terrorisme et de l'extrémisme, une série de mesures de contre-terrorisme et de déradicalisation, dont l'établissement de centres de formation et d'enseignement professionnel, ont permis d'inverser la situation en matière de sécurité au Xinjiang.
Ces trois dernières années, aucune attaque terroriste n'a eu lieu au Xinjiang, et la population de la région soutient les mesures du gouvernement avec un plus fort sentiment de bonheur, de satisfaction et de sécurité, a souligné le porte-parole.
Les faits sont plus éloquents que les paroles, a indiqué M. Geng, ajoutant que la lettre conjointe avait été signée par des ambassadeurs venant de pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, dont de nombreux Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique.
Cette lettre est une réponse forte aux accusations infondées de quelques pays occidentaux contre la Chine, a fait remarquer M. Geng.
Il a réitéré que la Chine était déterminée à oeuvrer avec toutes les parties pour faire avancer les mécanismes multilatéraux des droits de l'homme afin de respecter les objectifs et les principes de la Charte de l'ONU, à traiter les questions des droits de l'homme de manière objective, impartiale et non sélective et à promouvoir l'avancée saine de la cause internationale des droits humains à travers une coopération et un dialogue constructifs.