Le Mexique et la Chine ont tous deux connu des progrès dans leur développement économique grace à des réformes structurelles, pouvant ainsi constituer un bon exemple pour le monde, a estimé jeudi l'ambassadeur de Chine au Mexique, Qiu Xiaoqi.

Lors d'une conférence à l'Université nationale autonome de Mexico consacrée au sommet du G20 prévu les 4 et 5 septembre à Hangzhou (est de la Chine), M. Qiu a noté que son pays "a vécu de profondes transformations et le Mexique a lui aussi entrepris de très importantes réformes qui pourraient constituer un exemple pour le monde".

Reconnaissant que la conjoncture internationale actuelle est "très difficile", le diplomate a précisé que la Chine allait faire une série de propositions au sommet pour aider à relancer la croissance économique.

"La construction d'infrastructures peut renforcer les liens entre pays, ce qui sera d'une grande aide pour le monde. Je pense qu'il nous faut par dessus tout avoir une orientation, conjuguée au développement économique et à l'innovation. Tout résultat positif bénéficiera à tous les pays de la planète et à tous les niveaux de la société. Sur ces sujets, la Chine et le Mexique peuvent coopérer", a-t-il poursuivi.

A ce titre, M. Qiu a estimé que les relations politiques sino-mexicaines "connaissent la meilleure période de leur histoire". "Nous avons maintenu un haut niveau de dialogue politique. La confiance est élevée et elle se renforce au niveau de nos chefs d'Etat et de nos gouvernements", a-t-il noté.

A Hangzhou, les pays du G20 vont chercher "un remède" pour l'économie de la planète, selon lui, "afin de lui insuffler une nouvelle vitalité, parfaire le modèle de gouvernance économique internationale et d'impulser une nouvelle force motrice pour la croissance mondiale".

Alors que le monde aura les yeux tournés vers Hangzhou, ce sommet "survient dans une période d'ajustement de l'économie mondiale, de transition de l'économie chinoise et de transformation du G20", a ajouté l'ambassadeur.

Il a souligné que les pays du bloc pourront également définir un plan d'action pour appliquer l'Agenda 2030 de l'ONU pour le développement durable et lancer une initiative pour aider l'Afrique à s'industrialiser et les pays émergents les moins avancés.

D'après M. Qiu, "on s'attend à ce qu'une quarantaine d'accords concrets soient finalisés, faisant du sommet de Hangzhou l'un des plus fructueux" de l'histoire.