En faisant la promotion énergique de la coopération économique et du commerce international, la Chine joue un r?le crucial pour stimuler sa réforme économique en profondeur et son ouverture, ce qui permettra d'aboutir à une situation gagnant-gagnant dans la coopération internationale.
La plus récente approche importante adoptée par la Chine dans ces efforts était sa promotion active du lancement du processus de Zone de libre-échange en Asie-Pacifique (ZLEAP) lors des réunions de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) qui viennent de se conclure à Beijing.
L'établissement de la ZLEAP offrirait donc un nouvel outil important pour ouvrir davantage l'économie mondiale, dans laquelle une Chine plus ouverte pourrait approfondir son processus de réforme et d'ouverture lancé depuis 1978 et apporter une plus grande contribution à l'échelle mondiale.
Approfondir sa politique de réforme sera toujours un moteur du développement de la Chine et accélérer le processus d'ouverture peut à son tour stimuler sa réforme.
Pour approfondir la réforme de manière globale, la Chine doit faire la promotion d'une ouverture de meilleure qualité, a déclaré le président chinois Xi Jinping en s'adressant au sommet des chefs d'entreprises de l'APEC, dimanche dernier.
Pour réaliser les objectifs de la réforme, il est impératif de créer un nouveau contexte d'ouverture de qualité.
Dans le cadre de ce processus, la Chine a proposé et promu une série d'initiatives et de plans, tels que les initiatives sur la Zone économique de la Route de la soie, la Route de la soie maritime du 21e siècle, la Banque de développement des BRICS, ou encore la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII).
Lors des réunions de l'APEC à Beijing, la Chine a promis de consacrer 40 milliards de dollars pour la création d'un Fonds de la Route de la soie.
M. Xi a déclaré que la Chine cherchait à instaurer un système économique ouvert, à abaisser le seuil d'accès au marché, à accro?tre l'ouverture des secteurs tertiaires, notamment le marché des capitaux, et à ouvrir davantage le marché chinois aux investissements étrangers.
En faisant une promotion énergique de la réforme et de l'ouverture de la Chine, cela profite non seulement à la Chine mais aussi au reste du monde.
D'un c?té, la politique d'ouverture permettra à la Chine d'absorber les surplus de production, de diversifier l'investissement dans les réserves de change étrangères et d'ajuster et d'optimiser la structure économique. Avant d'y parvenir, cela contribuera également à aider la Chine à jouer un r?le plus actif dans la structure politico-économique mondiale grace à sa plus grande ouverture vers le monde extérieur.
En outre, la Chine a également toujours besoin d'investissement étranger, d'importer des technologies et d'attirer des talents afin de cultiver les nouveaux atouts de la Chine sur le marché mondial, de créer de nouveaux espaces pour sa croissance économique et de forger une version modernisée de son économie en faisant la promotion de l'échange libre et ordonné de ressources internationales et intérieures.
De cette fa?on, la Chine peut faire avancer ses réformes, sa transformation et son développement en s'ouvrant davantage.
Au début du mois de novembre, la Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR), la plus haute agence du gouvernement chinois consacrée à la planification économique, a amendé pour la sixième fois le Catalogue des Industries pour guider l'investissement étranger, en réduisant le nombre de clauses restrictives de 79 à 35.
De l'autre c?té, la Chine passe progressivement d'une stratégie d'ouverture "donnant la priorité à faire introduire en Chine" à un schéma qui "attache autant d'importance à l'introduction qu'à l'exploitation à l'extérieur".
Les dividendes générés par les nouvelles mesures d'ouverture de la Chine continuent de revigorer et dynamiser une reprise économique mondiale qui a tendance à s'enliser.
Le monde commence à avoir une compréhension plus profonde des politiques économiques extérieures de la Chine qui jouent le r?le de connecteur entre le pays et le reste du monde en profitant à chaque partie. En s'ouvrant davantage au monde extérieur, la China importera également davantage de marchandises, dont la valeur totale pourrait dépasser les 10.000 milliards de dollars dans les cinq prochaines années.
Comme l'a montré un site espagnol d'actualités, le statu quo dans les pays couverts par des accords de libre-échange indique qu'on ne risque pas de voir les produits chinois "inonder" les marchés étrangers et que les pays qui font du commerce avec la Chine peuvent en tirer profit.
Parallèlement, l'exportation des capitaux chinois a aussi revigoré l'économie mondiale pour qu'elle évite tout risque de déclin.
Face aux difficultés financières rencontrées par l'Asie dans la réalisation de l'interconnectivité et de l'accès mutuel aux marchés, la Chine a promis de consacrer 40 milliards de dollars à la création d'un Fonds de la Route de la soie destiné à fournir un soutien financier à la construction d'infrastructures, à l'exploration des ressources et à la coopération industrielle pour les pays le long de la "Zone économique de la Route de la soie" ou de la "Route de la soie maritime du 21e siècle".
En outre, la Chine débloquera dix millions de dollars pour le renforcement des institutions de l'APEC et la coopération pragmatique. Selon des estimations, au cours de la prochaine décennie, les investissements chinois à l'étranger devraient totaliser 1.250 milliards de dollars. L'exportation des capitaux chinois devrait donner un nouvel élan à la croissance économique mondiale.
Pour Julio Rios, un spécialiste espagnol de la Chine, la Chine a des stratégies inclusives pour son ouverture. Grace à ces stratégies, les pays voisins pourraient partager les bénéfices liés à la montée de la Chine, et la Chine pourrait à son tour faire de sa nouvelle vigueur économique un facteur positif pour l'Asie dans son ensemble.