Un journal du Parti communiste chinois (PCC) a suggéré lundi au pays d'accorder une plus grande attention au r?le de la technologie dans la supervision des fonctionnaires et la lutte contre la corruption.
La Chine doit accorder une plus grande attention aux alertes sur Internet, indique un article publié dans le Study Times, un journal hebdomadaire affilié à l'Ecole du Parti du Comité central du PCC.
Les agences de lutte contre la corruption du pays doivent accorder autant d'attention aux informateurs sur Internet qu'à ceux qui ont recours aux canaux traditionnels et doivent créer une unité spéciale destinée à leur répondre, propose l'article.
Des projets doivent être élaborés sur les moyens à employer pour répondre à l'opinion publique en ligne concernant la corruption des fonctionnaires et pour informer les internautes des progrès et des conclusions des enquêtes, ajoute-t-il.
L'article suggère également qu'une base de données nationale d'enregistrement des biens immobiliers, qui n'existe pas encore en Chine, pourrait aider à superviser les fonctionnaires et à limiter la corruption.
Selon l'article, les mesures anti-blanchiment dans le secteur financier aideront à prévenir les fonctionnaires corrompus de transférer leur argent illégal à l'étranger, notamment parce que nombre de fonctionnaires ont envoyé les membres de leur famille à l'étranger.
Toutefois les banques chinoises sont à la tra?ne à cet égard, affirme l'article, ajoutant que beaucoup n'ont pas pris de mesures efficaces pour surveiller le blanchiment et manquent de personnel bien formé.
"Le système anti-corruption de la Chine n'a pas encore pris pleinement forme. Alors que la direction est en train d'élaborer un plan global, nous devons accorder davantage d'attention aux détails techniques afin d'améliorer l'efficacité du travail anti-corruption et de combler les lacunes dans notre système", poursuit-il.