Quatre otages chinois libérés en Colombie

( Xinhua )

23.11.2012 à 13h06

Quatre otages chinois, qui avaient été enlevés l'année dernière dans le sud de la Colombie, vraisemblablement par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), ont été libérés, a confirmé jeudi l'ambassade de Chine en Colombie.

Les quatre otages libérés sont en bonne santé, bien que l'un d'entre eux soit en fauteuil roulant, et ils passeront bient?t des examens médicaux supplémentaires dans la capitale colombienne Bogota, a indiqué l'ambassade.

Le président colombien Juan Manuel Santos s'est félicité de la libération des quatre otages, et a précisé qu'il avait parlé avec l'ambassadeur chinois Wang Xiaoyuan. "J'aimerais célébrer la libération des quatre ressortissants chinois. Les enlèvements ne devraient jamais plus se produire", a-t-il dit.

Les quatre Chinois avaient été enlevés le 8 juin 2011 dans le département du Caqueta, dans le sud de la Colombie.

Ils ont été relachés mercredi soir. Après avoir passé une nuit dans la ville de San Vicente del Caguan, dans le Caqueta, ils sont arrivés à Bogota jeudi à bord d'un avion affrété par l'ambassade de Chine. Selon l'ambassadeur Wang, ils seront rapatriés en Chine vendredi.

Les quatre otages ont été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) par des "hommes non identifiés" habillés en civil, dans le secteur de Los Pozos de la zone de San Vicente, a fait savoir le chef de la police du Caqueta, Carlos Vargas.

Le chef de la délégation de la Croix-Rouge Jordi Raich a indiqué que l'un des quatre otages libérés avait "des problèmes de mobilité", mais que les trois autres étaient "globalement en bonne santé".

Les quatre Chinois travaillaient pour la compagnie pétrolière Emerald Energy, dont le siège se trouve à Londres et qui est une filiale du groupe chinois Sinochem.

On suppose que le groupe rebelle des FARC est responsable de l'enlèvement, bien que le groupe affirme avoir arrêté de procéder à des enlèvements, pour des motifs politiques et économiques, il y a plus d'un an, et assure ne plus détenir aucun otage.

Aucune ran?on n'a été demandée en échange de la libération des quatre otages, a indiqué l'ambassadeur chinois à des journalistes.

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