Dernière mise à jour à 12h23 le 10/09
Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo, a lancé à Matombi, dans le département du Kouilou (sud), les travaux de connexion de la République du Congo à la deuxième dorsale à fibre optique dénommée "2 Africa", a appris Xinhua ce samedi dans un communiqué de presse du ministère.
La connexion du pays à cette dorsale, après le Wacs, permettra au Congo d'entrer dans une nouvelle ère numérique. Ce nouvel outil s'inscrit dans le cadre du défi que se fixe le pays de participer à l'édification d'une société entièrement connectée.
"Avec l'ancien cable sous-marin mis en service en 2012 sous la dénomination West African Cables Système (Wacs), avec une capacité de départ de 5,12 Terabits/s portée aujourd'hui à 14,5 Térabits/s. La deuxième dorsale de télécommunication, soubassement essentiel du réseau très haut débit, engage à son tour le Congo à poursuivre la marche au développement de l'économie numérique", a indiqué le ministre congolais.
La construction du nouveau réseau backbone va desservir Pointe-Noire, Brazzaville et les autres villes du pays. Elle va améliorer la vitesse et la fiabilité des communications électroniques, faciliter les échanges commerciaux et l'accès aux marchés internationaux tout en encourageant l'émergence des startups, mais aussi renforcer la participation du Congo à l'économie numérique mondiale.
Selon l'Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce), la fibre optique "2 Africa" considérée comme le cable de dernière génération offre une plus large couverture du continent africain avec une portée de 45.000 km de largeur couvrant plus de 30 pays africains.
Son arrivée au Congo, a souligné le directeur général de l'Arpce, Louis-Marc Sakala, place le Congo dans une nouvelle dimension de connectivité favorisant à une large bande qui augmente la vitesse de l'internet avec une réduction du co?t de la data, l'accès au cloud, à la productivité et à la ma?trise des co?ts pour les utilisateurs.