Dernière mise à jour à 10h36 le 10/10
Un total de 137 postulants pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain en Algérie ont retiré les formulaires nécessaires pour collecter auprès des citoyens et élus les signatures requises afin de se porter candidats à l'élection présidentielle, a indiqué mercredi Ali Draa, chargé de la communication de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), dans un décompte provisoire.
Le 15 septembre dernier, le chef de l'Etat algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, avait convoqué le corps électoral pour l'élection présidentielle.
En guise de garantie pour le bon déroulement des élections, le chef de l'Etat par intérim avait indiqué avoir procédé à la signature de la loi organique relative à l'ANIE et la loi organique relative au régime électoral. "Ces deux textes ont introduit des changements capitaux et inédits, qui ont touché à l'essence même de la doctrine suivie jusque-là dans notre pays en matière d'élections", a-t-il expliqué.
De son c?té, M. Draa a fait savoir que l'ANIE "veille à faire de cette élection un rendez-vous démocratique de confrontation des programmes loin de toute violence ou invectives".
En dépit de ces assurances, des dizaines de milliers de manifestants algériens sont descendus depuis dans les rues des grandes villes afin d'exprimer leur refus à la tenue de cette élection présidentielle.
L'Algérie vit depuis le 22 février au rythme d'un mouvement de protestation qui ne veut pas s'essouffler et des vagues d'arrestations, et ce malgré la démission le 2 avril dernier de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika et d'autres concessions faites par le pouvoir.