La Cour constitutionnelle a rendu son arrêt sur l'élection présidentielle de l'Union des Comores, samedi en début soirée, pour la reprise partielle de l'opération de vote dans les élections présidentielle et gouvernorale.

Le juge constitutionnel chargé aussi du contentieux électoral a décidé une reprise, avant le 15 mai 2016, des opérations électorales dans 13 bureaux de vote, que la cour affirme être victimes de saccages dans l'?le autonome d'Anjouan.

Ils seront 7.368 inscrits à retourner aux urnes pour départager leurs suffrages entre Azali Assoumani, candidat de l'opposition, Mohamed Ali Soilihi, candidat du pouvoir, et Mouigni Baraka, gouverneur sortant de la Grande-Comore et prétendant à la présidence de la République.

La reprise partielle du vote du président de la République s'accompagnera de celui du gouverneur d'Anjouan, selon toujours l'arrêt rendu par la Cour constitutionnelle.

Les électeurs inscrits dans les 13 bureaux vont s'exprimer sur le choix entre Abdou Salami Abdou, candidat de l'opposition, et Anissi Chamsidine, candidat du pouvoir, tous deux prétendants au poste de gouverneur d'Anjouan.

Cependant, la haute cour a validé les résultats des élections des gouverneurs de la Grande-Comore et de Mohéli.

A la Grande-Comore, le candidat de l'opposition Hassani Hamadi est élu à 62,10%, contre celui du pouvoir Hamada Moussa (37,90%) et à Mohéli, l'opposant Mohamed Said Fazul l'emporte avec 63,30% contre 36,70% pour la candidate du pouvoir, Hadidja Aboubacar, l'épouse du président de la République.