Le représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Edwidge Adekambi, a indiqué samedi à Conakry que la Guinée est l'un des pays africains où "des progrès soutenus ont été accomplis dans la scolarisation de la jeune fille, qui a atteint le taux de 16%, ce depuis le début des années 80".
La réduction de cet écart avec les gar?ons en trois décennies est le résultat de réformes mises au point par les autorités guinéennes, a-t-elle affirmé lors d'une cérémonie marquant la Journée internationale de la femme, présidée par la Première dame guinéenne Hadja Djènè Condé, qui avait à ses c?tés le Premier ministre Mohamed Sa?d Fofana et plusieurs membres de son gouvernement.
Mme Adekambi a fait remarquer que malgré ces progrès, des fléaux sociaux entravent la bonne éducation de la jeune fille en Guinée, où le nombre de filles frappées par l'abandon scolaire reste élevé.
A cela s'ajoutent les mariages précoces, les violences faites aux femmes et le taux élevé de mortalité des femmes en donnant la vie, a-t-elle déclaré.
Intervenant au cours de la cérémonie, le ministre au Délégué au Budget, Ansoumane Komara, a mis l'accent sur les "programmes du microcrédit et celui de l'eau et assainissement, qui ont été mis en place, pour une grande autonomisation des femmes".
Il a souligné les progrès réalisés dans l'accès des femmes aux postes de décision, en affirmant que la proportion des femmes a atteint à ce niveau 22%, notamment pour ce qui est de l'Assemblée nationale qui compte 26 députés femmes sur les 114. Il a aussi fait cas d'une légère amélioration par rapport à la présence des femmes dans le gouvernement.