Les autorités djiboutiennes compte améliorer les capacités analytiques nationales en matière de gestion de la dette publique.
Une table ronde en ce sens et qui fait suite au rapport réalisé par la Banque mondiale en 2010 à la demande des autorités de ce pays afin d'établir un diagnostic indépendant des capacités de gestion et d'analyse de la dette en République de Djibouti vient de débuter ses travaux.
Selon les organisateurs, cette initiative vise à offrir un soutien technique aux autorités compétentes dans la formulation d' une stratégie de la gestion de la dette à moyen terme, en se basant sur le contexte macroéconomique de Djibouti, la situation de la dette publique et les contraintes en matière d'emprunt, l' analyse du portefeuille de la dette publique actuelle et différentes stratégies alternatives à moyen terme, l'évaluation des co?ts et risques associés.
"L'objectif visé par ce biais est de renforcer la gestion des finances publiques et des politiques publiques pour mieux épargner aux générations futures un lourd endettement", précise-t-on du c?té du ministère djiboutien du Budget.
A Djibouti, la gestion de la dette qui est estimée à 53% du PIB reste très importante. A en croire le secrétaire général du ministère djiboutien du Budget, Simon Mibrathu, la dette publique du pays est essentiellement répartie dans les secteurs sociaux tels que la lutte contre la pauvreté et l'aide à l'éducation.
M. Mibrathu a par ailleurs déclaré que les prêts actuels du gouvernement sont absorbés par des secteurs rentables et marchands, tels que les chemins de fer, et les différents ports. "C'est pourquoi la mission de la Banque mondiale va nous aider à clarifier une ligne médiane", a-t-il rappelé.