Alors que le gouvernement égyptien a chargé le ministère de l'Intérieur de mettre fin au sit- in des islamistes et traiter toutes les menaces à la sécurité nationale, des experts ont estimé jeudi que les appareils de sécurité sont capables de le faire avec le moins de dégats possibles.
La ministre de l'Information Doriha Sharaf el-Dein avait déclaré mercredi que la poursuite de la situation dangereuse sur place Al Adawiya au Caire et sur la place Al-Nahada à Giza, où campent les islamistes pour réclamer le retour du président déchu Mohamde Morsi, est une menance à la sécurité nationale et aux Egyptien.
"Le gouvernement a décidé de prendre toutes les mesures pour faire face à une menace", a dit la ministre, souligné que le terrorisme et le blocage des rotues sont inacceptable.
Qualifiant la décision du gouvernement de "logique et appropriée", le général Mahmoud Al-Khouli, conseiller de sécurité de l'ancien gouvernement, a dit que tous les pays ont des forces anti-émeutes et que l' Egypte a des forces expérimentées et compétentes dans ce domaine.
Le général Mohamed Abdel-Fattah Omar, l'ex-président de la commission de la sécurité nationale du parlement, a estimé que la décision du gouvernement de charger la policer de mettre fin au sit-in des islamistes était "trop tard".
"Mais ce retard est justifié par l'attente d'une solution politique", a-t-il expliqué.
"Il pourrait avoir des dommages, mais les forces de sécurité ont des compétences pour faire face à une telle situation avec le moins de dégats possibles", a-t-il affirmé.