La mission d'observation de l'Union africaine, composée de 32 personnes, dépêché au Togo pour superviser les élections législatives du 25 juillet, souhaite que le scrutin se déroule dans le calme.
Selon Kabiné Komara, le chef de la Mission de l'UA, il est " essentiel que l'ensemble des acteurs politiques puissent participer au processus électoral dans le cadre de l'apaisement et nous avons surtout souhaité que le peuple puisse aller voter pacifiquement".
Komara a indiqué "primordial que les résultats soient équitablement publiés et acceptés par tous", dans ce pays où les élections ont été émaillées pour la plupart de graves violences.
Mardi, le ministre togolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Elliott Ohin, s'est entretenu avec les membres des différentes missions internationales envoyées au Togo pour observer ces législatives.
La présence de ces missions d'observation "s'inscrit dans le contexte de l'accompagnement par la communauté internationale de ce processus qui ouvrira des horizons nouveaux dans la consolidation de la démocratie et de l'Etat de droit au Togo", a-t- il expliqué.
Le chef de la diplomatie togolaise s'est dit convaincu que la mission jouera son r?le "d'arbitre dans un esprit de responsabilité, de professionnalisme et d'impartialité".
"Je garde espoir qu'au soir du 25 juillet, et avec votre contribution, notre pays marquera un pas décisif dans son processus de démocratisation", a conclu M. Elliott Ohin.
Les législatives du 25 juillet devraient se tenir depuis octobre 2012, mais ont été reportées à plusieurs reprises.
Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre togolais Ahoomey-Zunu Séléagodji a indiqué que le pays s'est " engagé avec succès dans un processus visant à débarrasser définitivement les élections au Togo du spectre de la violence et des contestations".
"Pour les prochaines élections législatives et locales, cet objectif constant demeure l'axe central de l'action du gouvernement", avait-il annoncé.
Ahoomey-Zunu a fait noter que, dans le souci de consolider sa marche vers une vie politique apaisée et stable, le pays a entrepris de capitaliser sur ses récents succès en matière électorale, notamment en 2007 pour les législatives et en 2010 pour la présidentielle.
Ceci, en "prenant en compte les recommandations formulées par la classe politique ainsi que par les partenaires au développement en vue de parfaire l'organisation des prochaines élections dans notre pays", avait conclu le Premier ministre togolais Ahoomey- Zunu Séléagodji.