Des populations de la région frontalière ivoiro-guinéenne se sont engagées pour une pacification de la zone, a constaté lundi Xinhua.
Afin de donner une chance à l'effort de paix et d'entente, les autorités coutumières de l'ouest ivoirien et ceux de l'est de la Guinée ont convenu de rencontres périodiques, sous la houlette des autorités administratives et sécuritaires des deux pays.
"Il est de notre devoir d'éteindre les foyers de tension récurrents à la frontière entre la Guinée et notre pays", a déclaré le chef de la communauté du Tonkpi (ouest ivoirien) Jacques Déli, faisant allusion au récent litige entre la C?te d'Ivoire et la Guinée après que des soldats guinéens eurent annexé le village de Kpéaba.
Les autorités ont ainsi entrepris des tournées dans les parties ivoiriennes et guinéennes afin de sensibiliser les populations à la co-existence pacifique et de désamorcer des conflits fonciers.
Pour celles-ci qui ont déjà visité Sipilou (ouest ivoirien) et Tounkarata (est guinéen), les deux peuples doivent garder des liens solides et promouvoir en toutes circonstances la culture de la paix.
Le calme est revenu depuis plusieurs mois à la frontière ivoiro-guinéenne après la tension qui a prévalu autour du village de Kpéaba que revendiquaient les deux pays.
Une rencontre de haut niveau entre autorités ivoiriennes et guinéennes avait permis de trouver un terrain d'entente et de faire baisser la tension.
Les autorités régionales des deux pays ont par la suite décidé de prendre la relève, dans l'optique de maintenir la quiétude et la cohésion dans cette région frontalière.