Les ministres en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Bassolé et de la C?te d'Ivoire, Charles Koffi Diby, ainsi que le ministre ivoirien de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Aly Coulibaly, entament les 25 et 26 avril 2013 à Bobo Dioulasso (365 km à l'Ouest), une rencontre d'échanges pour faire le point de la mise en ?uvre du Traité d'amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina et la C?te d'Ivoire.
Outre les préparatifs de la 3e Conférence au Sommet des Chefs d'Etat des deux pays, la rencontre de Bobo-Dioulasso se penchera sur un projet de protocole portant création du Comité conjoint de suivi de la fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens sur les corridors reliant le Burkina Faso et la C?te d'Ivoire.
Signé le 29 juillet 2008 entre les chefs d'Etat des deux pays, le Traité d'amitié et de coopération a pour objectifs de créer un cadre de concertation permanent entre le Burkina Faso et la République de C?te d'Ivoire et de mettre en place un partenariat dynamique pour garantir la stabilité et la prospérité des deux pays.
Ce traité entend également consolider les relations privilégiées de fraternité et de coopération dans les grands domaines d'intérêt commun, notamment politique, socio-économique, culturel, scientifique, judiciaire, de défense, de sécurité, d'environnement et de droits humains, entre les deux pays, de stimuler le processus d'intégration sous-régionale et de promouvoir le bien-être des peuples burkinabé et ivoirien.
En prélude à cette rencontre, une délégation ivoirienne, conduite par le ministre Charles Koffi Diby accompagné par le ministre de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur est arrivée le 24 avril 2013 à Bobo-Dioulasso.
A la 2e Conférence des chefs d'Etat tenue en 2011 à Abidjan, les deux pays avaient décidé de mettre en commun leurs efforts pour la réalisation du projet de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou.
La Conférence s'était engagée à la réalisation du projet de réhabilitation et de prolongement du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou en rapport avec le gouvernement nigérien en vue de son prolongement jusqu'à Niamey.
Le projet de renforcement des capacités énergétiques et minières, le foncier rural, le renforcement de la coopération administrative et transfrontalière, ainsi que le renforcement de la coopération transfrontalière avaient retenu une place de choix dans les échanges.