Maurice accueille à partir de lundi une conférence régionale sur la prévention et le traitement du VIH dans les prisons de l'Afrique subsaharienne.
Maurice a été choisie pour cette réunion, qui se tiendra jusqu' au 12 avril, pour ses réalisations et sa vaste expérience dans le domaine de réductions des méfaits par rapport au VIH/sida parmi les toxicomanes et en milieu carcéral.
Une trentaine de représentants de divers pays, Angola, éthiopie, Lesotho, Malawi, Tanzanie, Zanzibar et Zimbabwe, de même qu'une quinzaine de participants locaux du ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie, du National Aids Secretariat (NAS) et du département des prisons participent à cette rencontre organisée par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) et les autorités locales.
Les discussions seront axées, entre autres, sur le VIH/sida à Maurice, le VIH et la tuberculose dans les prisons en Afrique, la prévention et le traitement du VIH/sida parmi les toxicomanes et les mesures prises contre le VIH en milieu carcéral.
Des études de cas des pays présents par rapport aux mesures prises pour combattre la maladie en milieu carcéral sont également à l'agenda.
Selon l'ONUSIDA, les taux d'infection au VIH sont élevés dans bon nombre d'établissements pénitentiaires. Les maladies telles que l'hépatite B, l'hépatite C et la tuberculose sont souvent bien plus répandues dans les prisons qu'à l'extérieur.
En milieu carcéral, les facteurs généraux susceptibles de favoriser la propagation du VIH sont notamment le surpeuplement, le climat général de violence, de tension et de crainte, le manque d'information sur le VIH, l'injection de drogue avec des aiguilles et des seringues non stérilisées, les rapports sexuels non protégés entre hommes et le tatouage avec du matériel commun non stérilisé.