La coalition de rebelle de la République centrafricaine, la Séléka, ont repris les hostilités ce jeudi en attaquant deux villes, Bouca et Batangafo, dans le nord du pays, après expiration de l'ultimatum lancé au régime du président Fran?ois Bozizé.
? Nous sommes entrés dans Batangafo, puis Bouca ?, a délcaré le général Arda Hakouma, sous-chef d'état major des opérations de la Séléka. En reprenant les armes, les rebelles réaffirment leur opinion sur le non application des accords signés le 11 janvier dernier à Libreville.
La veille, des décrets présidentiels ont répondu à une partie des exigences des hommes de la Séléka, telle que le démantèlement des barrières à l'intérieur du pays et le levée du couvre-feu. Bozizé a également promulgué la libération des prisonniers politiques et des prisonniers de guerre allant de mars 2012 jusqu'à la date de la signature dudit décret.
Les autorités centrafricaines se disent également prêtent à un réaménagement du gouvernement, tout en insistant sur le dialogue, en réaction aux revendications des la coalition rebelle Séléka qui a séquestré depuis dimanche ses cinq ministres du gouvernement d'union nationale dont leur propre leader Michel Am Nondokro Djotodia.
Mais les hommes de la Séléka jugent que la réation des autorités est trop tard. Ils avaient déclaré un ultimatum de 72 heures qui a expiré mercredi à minuit.
Apart M. Djotodjia, vice-Premier ministre et ministre de la Défense, sont aussi détenus par les éléments de la Séléka, les ministres de la Communication Christophe Gazam-Betty, des eaux et forêts Mohamed Moussa Dhaffane, de la Géologie, des recherches minières et de l'hydraulique, Herbert Djono Ahaba, et du commerce Amalas Amias Haroun.
Ils sont capturés dimanche à Sibut, une ville située à quelque 187 km de Bangui, la capitale, où ils se sont rendu avec une délégation de la communauté internationale, pour sensibiliser les rebelles sur le processus de leur désarmement et réinsertion