Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon s'est félicité dimanche d'un rapport présenté par le panel des Nations Unies sur le changement climatique et a invité tous les pays du monde à agir de fa?on rapide et audacieuse.
"Le secrétaire général demande à tous les pays d'agir rapidement et audacieusement sur le changement climatique, de venir avec des déclarations et actions aubitieuses au Sommet sur le climat (à New York) le 23 septembre 2014 et de déployer tous les efforts nécessaires en vue de parvenir à un accord global, ambitieux et juridique sur le climat en 2015", indique un communiqué publié au siège de l'ONU par son porte-parole.
Le rapport remis par le Panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC) affirme que les émissions du gaz à effet de serre dans le monde continuent à augmenter à un rythme accéléré. "L'IPCC conclut que d'urgentes actions sont nécessaires pour limiter la hausse de la température de la Planète à deux degrés Celsius et que les actions entreprises maintenant seront beaucoup moins co?teuses que si elles étaient ajournées à l'avenir", selon le communiqué.
D'après l'IPCC, il existe de nombreuses voies permettant de réduire significativement les émissions. "Elles nécessitent le recours à un large éventail de technologies et d''activités, lesquelles contribueront à la transition du monde vers un avenir à faible émission de carbone et permettront aux économies d'accro?tre et de prospérer, peut-on lire dans le communiqué.
Le résumé en 33 pages rédigé par 1 250 experts internationaux et approuvé par 194 gouvernements devra orienter tous les pays ayant accepté de parvenir à un accord avant la fin de l'année prochaine dans le but d'empêcher le réchauffement de la Planète d'arriver à un niveau dangereux.
L'IPCC mis en place par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en 1988, a publié son dernier rapport dimanche à Berlin, soulignant qu'une évolution des carburants fossiles vers les énergies renouvelables est nécessaire afin d'éviter la hausse du niveau de la mer, les inondations, les sécheresses et d'autres impacts du réchauffement.