Plus de 100 membres du clergé musulman et croyants ont discuté samedi de leurs expériences concernant le Ramadan, à l'Institut islamique du Xinjiang, à Urumqi, capitale de la région autonome ou?goure du Xinjiang (nord-ouest).
Wupur Wlayin, membre du clergé d'une importante mosquée d'Urumqi, a indiqué que les croyants priaient cinq fois par jour, comme il est d'usage durant le Ramadan.
"Le gouvernement nous respecte et nous protège pleinement. Il n'intervient pas dans nos prières ou nos repas en communauté. Il est faux de dire que le Ramadan au Xinjiang fait l'objet de restrictions", a expliqué M. Wlayin.
Abuduhar Mesut, professeur à l'Institut islamique du Xinjiang, a pour sa part déclaré que son école continuait à se développer avec l'aide des autorités locales.
"Dix hectares de terrains ont été gratuitement octroyés à l'école afin de construire un nouveau campus. Nous pouvons enseigner à un nombre suffisant d'élèves pour répondre aux besoins des mosquées et associations islamiques du Xinjiang", a indiqué M. Mesut.
M. Mesut a réfuté l'allégation selon laquelle les habitants du Xinjiang vivaient comme des réfugiés, précisant que cela était faux et que les membres de l'ensemble des groupes ethniques bénéficiaient de politiques préférentielles en termes d'emploi, d'éducation et de soins médicaux.
"Peu importe qu'il soit agriculteur, ouvrier ou fonctionnaire, chacun peut jouir d'une vie heureuse s'il travaille avec assiduité", a noté M. Mesut.
Kamerden, habitant d'Urumqi, a fait un pèlerinage à la Mecque il y a quelques années.
"Les pèlerins ont profité d'une bonne assistance. Etant donné que certains pèlerins étaient assez agés, le gouvernement avait prévu des médecins, des infirmières et des cuisiniers pour prendre soin de nous", a noté Kamerden.