Les membres du groupe russe Pussy Riot Ekaterina Samoutsevitch, Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova, lors de leur procès le 10 octobre 2012 à Moscou. (Photo: afp.com/Natalia Kolesnikova) |
Dans leur première conférence de presse depuis leur sortie de prison le 23 décembre, deux membres du groupe Pussy Riot ont déclaré vendredi qu'elles envisageaient de créer une organisation de défense des droits de l'homme, qui mettra l'accent sur la protection des prisonniers.
Nadezhda Tolokonnikova et Maria Alyokhina ont déclaré aux journalistes à Moscou qu'elles vont appeler le groupe ? Zona Prava ? -qu'on peut traduire par ? zone de la justice?- et qu'elles espèrent collaborer avec l'ancien magnat Mikha?l Khodorkovski, qui a également été libéré la semaine dernière après avoir purgé une peine de prison de 10 ans. Mais Nadezhda Tolokonnikova a ajouté : ? Nous ne demanderons d'aide financière à personne ?, notant qu'elles espéraient travailler avec Khodorkovski ? sur le plan idéologique ?. Leur groupe serait financé par le crowd-funding.
Nadezhda Tolokonnikova et Maria Alyokhina ont dit que le troisième membre du groupe, Yekaterina Samutsevich, qui a été libérée avec mise à l'épreuve en octobre 2012 sera la bienvenue si elle veut se joindre à elles. Elles ont également répété leur appel aux pays occidentaux de boycotter les Jeux olympiques. ? Les activités des droits de l'homme en Russie sont inévitablement liées à la politique ?, a noté Maria Alyokhina.