Le ministre israélien de la Santé Ya?l German soutient une nouvelle mesure en application de laquelle les citoyens israéliens deviendraient des donneurs d'organe potentiels à leur mort, a rapporté lundi le quotidien Haaretz.
Cette initiative vise à répondre au besoin croissant d'organes de transplantation.
Le porte-parole du Centre national de transplantation Dvora Szerer a déclaré à Xinhua que les ministres et le Centre national travaillaient à un nouveau projet pour augmenter le nombre de dons d'organe posthumes.
Selon ce nouveau plan, les noms des citoyens israéliens renouvelant leur permis de conduire serait automatiquement ajouté à la base de données des donneurs d'organes, à moins qu'ils ne signent un formulaire pour l'éviter.
De plus, le ministre et le Centre national de transplantation souhaitent amender la Loi israélienne de 2008 sur les transplantations d'organe pour permettre aux médecins de prélever de manière posthume des organes sans avoir à demander à la famille des défunts de signer un formulaire de consentement. Le consentement de la famille serait présumé à moins que la famille ne signe un formulaire demandant le contraire, a indiqué M. Szerer.
Selon Haaretz, M. German espère réduire le nombre de refus de don d'organe par ce système de choix par défaut, déjà en place dans des pays comme la France, la Suède, l'Espagne et la Belgique.