Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, n'a pas consenti à cette menace de force.
"La Chine s'oppose à l'usage de la force dans les relations internationales", a martelé M. Wang. "Nous croyons que les moyens militaires ne peuvent résoudre le dossier syrien. Ils apportent plut?t davantage d'agitation et de catastrophe", a-t-il averti.
Beijing est "encouragé" de voir la situation syrienne "ramenée, du bord de la guerre, sur la voie de la paix" et qu'une "nouvelle opportunité pour un règlement politique à la crise syrienne se présente", a affirmé M. Wang.
Il a rappelé que "la Chine a profondément souffert de l'usage d'armes chimiques par les envahisseurs japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes fermement opposés à l'usage d'armes chimiques par n'importe quel pays, groupe ou individu. Toute personne utilisant des armes chimiques devra être condamnée par tous".
Qualifiant l'attaque de Ghouta "d'horrible compte tenu de sa nature et de son envergure" et notant que le secrétaire général de l'ONU l'a décrite comme un crime de guerre, le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a déclaré: "Nous saluons le fait que le Conseil de sécurité a reconnu la nature épouvantable de l'acte et accepté une réponse sérieuse et lourde".
"C'est ce que nous avons fait aujourd'hui en adoptant la première résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie depuis 17 mois", a-t-il indiqué.
La résolution 2118 a été soutenue par les 15 membres du Conseil de sécurité et a été adoptée comme un 'texte du président', ce qui signifie que le projet est co-soutenu par tous les membres du Conseil de sécurité, a indiqué l'ambassadeur britannique à l'ONU, Mark Lyall Grant, dans un message adressé à la presse. "Cela n'a pas lieu souvent", a-t-il noté.