Dernière mise à jour à 08h16 le 19/05
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a annoncé lundi que 208 personnes avaient été tuées et au moins 1.500 autres blessées dans les hostilités israélo-palestiniennes qui ont débuté il y a une semaine.
Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté qu'en date de lundi à midi, 198 personnes - dont 58 enfants - avaient été tuées et 1.300 autres blessés en sept jours de bombardements israéliens, alors que l'Etat d'Isra?l a quant à lui déclaré que les attaques de roquettes palestiniennes lancées depuis Gaza avaient fait dix morts et des centaines de blessés, selon l'OCHA.
L'agence onusienne, qui a concentré son rapport sur l'impact des combats sur les Palestiniens, a déclaré que plus de 42.000 personnes déplacées avaient cherché refuge dans 50 écoles de Gaza gérées par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Citant le ministère des Travaux publics et du Logement de Gaza, l'OCHA a fait état de 94 batiments détruits et de 285 logements gravement endommagés et rendus inhabitables. Shelter Cluster, un partenaire humanitaire, a quant à lui signalé plus de 2.500 personnes sans abri.
Les structures endommagées comprennent 41 établissements d'enseignement, dont des écoles, deux jardins d'enfants, un centre de formation professionnelle de l'UNRWA, le siège du ministère de l'Education et un établissement d'enseignement supérieur, a indiqué l'organisation.
A Gaza, l'électricité ne fonctionne plus que six à huit heures par jour en moyenne, certaines lignes ayant été coupées. Cela perturbe fortement les soins de santé et les autres services essentiels, dont l'eau et l'assainissement, a déclaré l'OCHA. Les besoins d'aide alimentaire et monétaire augmentent également rapidement, a fait remarquer l'agence onusienne.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a indiqué que certaines des récentes frappes aériennes israéliennes, notamment contre des immeubles de grande hauteur, s'apparentaient à des attaques aveugles et disproportionnées en vertu du droit humanitaire international. Les tirs de roquettes et d'obus de mortier depuis des quartiers résidentiels très peuplés de Gaza vers des centres de population civile en Isra?l peuvent également être considérés comme illégaux à cet égard, a-t-il ajouté.