Dernière mise à jour à 09h18 le 18/11
Le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique du Nord (OTAN) Jens Stoltenberg a tenté de dissiper les doutes sur les questions liées à l'unité et l'avenir de l'alliance, après s'être entretenu jeudi à Washington avec le président Donald Trump.
M. Stoltenberg a rejeté les récentes déclarations du président fran?ais Emmanuel Macron, selon lesquelles l'OTAN serait actuellement en état de "mort cérébrale".
Au début du mois de novembre, M. Macron avait en effet déclaré dans une interview au magazine The Economist que l'OTAN serait en état de "mort cérébrale", invoquant un manque de coordination ainsi que l'imprévisibilité américaine sous l'administration Trump.
"L'OTAN est forte et a mis en ?uvre la plus grande défense collective depuis la fin de la guerre froide", a déclaré le responsable. "L'OTAN est plus forte et plus agile qu'elle n'a été depuis de très nombreuses années."
M. Stoltenberg a également minimisé les inquiétudes concernant l'avenir de l'organisation, telles que le partage de la charge, le dossier iranien et l'opération militaire turque en Syrie, sujets qui divisent ses membres.
"En dépit des différences, nous sommes en mesure de nous unir autour de notre cause principale, qui est de se défendre et de se protéger les uns les autres", a-t-il noté.
Selon un communiqué de presse de l'OTAN, M. Stoltenberg a promis à M. Trump que le Canada et les membres européens de l'alliance augmenteraient leurs dépenses de défense.
La rencontre entre les deux dirigeants a eu lieu avant une réunion des dirigeants de l'OTAN prévue à Londres début décembre pour commémorer son 70e anniversaire.