Dernière mise à jour à 09h03 le 08/06
Les portraits des huit victimes des attaques de London Bridge, de gauche à droite et de haut en bas : Alexandre Pigeard, Sébastien Bélanger, Christine Archibald, Xavier Thomas, Sara Zelenak, James McMullan, Ignacio Echeverría et Kirsty Boden. Photo composite / Media sociaux. |
La police britannique a annoncé avoir récupéré un corps dans la Tamise mercredi, quatre jours après la crise terroriste de Londres. Ce serait selon toute vraisemblance celui du troisième Fran?ais porté disparu, Xavier Thomas. Le Président Emmanuel Macron a de son c?té confirmé une troisième victime fran?aise dans l'attaque. Selon un communiqué de la police métropolitaine britannique, ? Le mardi 6 juin, vers 19h45, le corps d'un homme a été récupéré dans le fleuve, près de Limehouse, par des agents spécialisés de l'Unité de police maritime. L'identification formelle n'a pas encore eu lieu, mais les proches parents de M. Thomas ont été informés de ce développement ?.
Peu après cette annonce, le Président Emmanuel Macron a confirmé une troisième victime fran?aise dans l'attaque, ce qui signifie que le nombre total de morts est désormais passé à huit. ? Nous avons re?u la confirmation du nouveau décompte de victimes ce matin. Il y a eu trois décès et huit blessés du c?té fran?ais ?, a déclaré M. Macron, déplorant le ? lourd tribut que ces attaques nous ont infligé ?. Beaucoup d'autres blessés sont toujours dans un état critique à l'h?pital, dont quatre ressortissants fran?ais. Xavier Thomas était à Londres pour le week-end avec sa compagne Christine Delcros lorsque les terroristes ont lancé leur attaque, percutant des piétons avec leur camionnette sur London Bridge, avant d'attaquer au couteau les fêtards dans les restaurants et les bars alentour.
Le couple se trouvait sur le pont au moment de l'attaque. Christine Delcros a été gravement blessée après avoir été touchée par la camionnette, mais aucune trace de Xavier Thomas n'avait été retrouvée. Mardi, la police métropolitaine de Londres avait envoyé un appel public pour obtenir des informations à son sujet. ? Les témoignages laissent à penser qu'il est possible que Xavier Thomas ait été frappé par la camionnette, avec pour résultat qu'il a été projeté dans la Tamise ?, avait-elle déclaré dans un communiqué. Ses proches avaient également lancé un appel sur Facebook. Plus t?t mercredi, le Ministre fran?ais des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait confirmé qu'un deuxième Fran?ais avait été tué dans l'attaque de London Bridge. ? C'est avec une grande tristesse que j'ai appris que l'un des citoyens fran?ais, précédemment porté disparu, a été identifié parmi ceux qui sont morts ?, a déclaré M. Le Drian dans un communiqué, ajoutant qu'on était toujours sans nouvelles d'un troisième citoyen fran?ais. Le ministre n'avait pas donné l'identité de la nouvelle victime, mais les rapports indiquaient que c'était Sébastien Belanger, 36 ans. Originaire de la ville d'Angers, dans l'Ouest de la France, il a été identifié mardi à l'aide de tests ADN. Des avis de recherche avaient été placés dans le quartier de London Bridge après qu'il ait été signalé comme disparu depuis samedi soir.
Alexandre Pigeard, 26 ans, qui travaillait dans un restaurant fran?ais à Borough Market, avait déjà été confirmé comme figurant parmi les sept personnes tuées au couteau et dans l'attaque au van de samedi. Deux ressortissants australiens et un Espagnol figurent aussi au nombre des morts. Dans le même temps, un homme a été arrêté en Irlande sur des soup?ons d'utilisation de documents falsifiés, après que des documents au nom de l'un des terroristes de Londres aient été découverts dans un appartement à Limerick. Le ressortissant marocain a été arrêté dans un appartement de Limerick après que la police irlandaise ait re?u des informations de son homologue britannique. Un dossier est en préparation pour le directeur des poursuites pénales. Certains rapports avaient fait état de la découverte après l'attaque de Londres d'une carte d'identité irlandaise sur le corps d'un des assaillants, Rachid Redouane, après qu'il ait été abattu par la police armée.