Dernière mise à jour à 08h19 le 07/09
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a présenté mardi un plan d'accueil des réfugiés à Paris et en Ile-de-France, avec l'ouverture d'un premier espace mi-octobre dans le nord de la capitale et un autre à la fin de l'année à Ivry-sur-Seine dans la banlieue sud-est.
Mme Hidalgo avait annoncé en mai dernier l'ouverture du centre parisien afin de mettre fin à la multiplication des espaces de campement sauvages dans la ville, mais aussi pour se mettre en conformité avec les conditions réglementaires du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).
Le site de l'ancienne gare Dubois, situé boulevard Ney (XVIIIe arrondissement) aura une capacité de 400 lits. Géré par l'association Emmaüs Solidarité, il sera réservé aux hommes qui pourront y rester dix jours maximum, le temps de déposer leur demande d'asile. Ils seront ensuite pris en charge par l'Etat fran?ais.
Concernant son financement, Anne Hidalgo a déclaré que le budget d'investissement du camp était de 6,5 millions d'euros pris en charge à 80% par la Ville de Paris, qui assurera également 50% de ses frais de fonctionnement, soit 1,2 million d'euros par an.
Un deuxième lieu, réservé "aux personnes vulnérables", essentiellement des femmes et des enfants, ouvrira à la fin de l'année dans une ancienne usine située à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), au sud-est de Paris, avec une capacité d'accueil de 350 places.
"Il faut inventer de nouveaux dispositifs pour dépasser la situation actuelle, qui est une situation de saturation", a affirmé Anne Hidalgo. "Nous agissons avec humanité", a-t-elle ajouté.
La maire de Paris a par ailleurs dénoncé l'incendie qui a détruit dans la nuit de lundi à mardi un batiment destiné à accueillir des réfugiés à Forges-les-Bains dans l'Essonne, au sud de Paris, parlant de "honte".