Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé samedi son inquiétude sur les combats dans le nord de la Syrie qui "touchent des milliers de civils vulnérables".

Dans un communiqué publié samedi, le HCR s'est déclaré profondément préoccupé par "le sort de quelque 165.000 personnes déplacées près de la ville syrienne d'Azaz, dans le nord de la Syrie".

Les civils en fuite, menacés par les feux croisés, sont également confrontés à des défis pour accéder à des services médicaux, de la nourriture et de l'eau.

Le HCR préconise "la protection des droits fondamentaux et de la sécurité physique de la population sur la base du droit international humanitaire, du droit international des réfugiés et de la loi sur les droits de l'Homme" et "la circulation en toute sécurité et protection", ajoute le communiqué.

Jeudi, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait affirmé que de nouveaux pourparlers de paix sur la Syrie sont peu probables d'ici deux ou trois semaines, vu la situation sur place notamment concernant la cessation des hostilités et l'accès humainitaire.

Les négociations inter-syriennes indirectes sont suspendues depuis avril dernier en raison de profondes divergences entre l'opposition et le gouvernement.